J'avais donc un nouveau traitement depuis le mois dernier comprenant entre autres des anxiolytiques, des antidépresseurs et des somnifères ! Cependant, il n'était plus question pour moi de prendre des somnifères car j'étais devenue hostile à cette classe de médicaments. C'était probablement parce que j’avais failli me planter en voiture (avec ma fille) à cause de 2 malheureux comprimés pris dans la nuit et que j'avais eu très peur (le mot est faible) ! De toute façon, je savais que les somnifères ne m’aidaient en rien puisque les insomnies étaient toujours présentes depuis 3 ans. Ces médicaments ne faisaient que m'assommer et me laisser dans un piteux état le lendemain ! 

Je n’en prenais pas tous les jours, mais j'en prenais depuis suffisamment longtemps pour savoir que ce ne serait pas évident de les arrêter. En effet, je me souvenais d’un soir où après avoir jeté la boite dans la poubelle, j'étais allée la rechercher en pleine nuit ! A ce moment là, j'aurais du comprendre qu'il y avait un problème, que c'était "une drogue"... 

En mars, j'allais un peu mieux et j'arrivais à dormir jusqu'à 5h par nuit. J'étais ravie de retourner travailler car je commençais à m'ennuyer fortement. Malgré tout, j'avais quand même une appréhension de reprendre après ces 5 mois de congés maladie. D'ailleurs, c'était bien ce que je craignais... le chef de service m'avait changé de poste. J'étais très mal à l'aise et j'avais l'impression que mes anciens collègues m'en voulaient, qu'ils parlaient de moi dans mon dos, ou bien qu'ils m’évitaient, j’en arrivais même à penser qu'ils me détestaient. Je devenais complètement parano !

J’avais rarement été malade par le passé, à part quelques rhumes comme tout le monde. Bien sur je n’oublie pas ces grosses douleurs aux cervicales dues à un accident de voiture (coup du lapin) qui reviennent encore plusieurs fois dans l'année, mais sinon rien de particulier et surtout rien qui ne durait.

Désormais c'était tout autre chose ! J'avais des problèmes de santé divers et variés qui revenaient à tour de rôle et ne me laissaient aucun répit... J'avais des maux de tête, des cervicalgies, quelques des douleurs articulaires, une sinusite qui allait et venait malgré la cortisone, je faisais de l'hypotention, mon sommeil était  détraqué et bien évidemment tout ceci engendrait une fatigue chronique et me déprimait ! 

En juin, je fus prise de douleurs au ventre avec des diarrhées qui duraient pendant des jours. Mon médecin me prescrit une échographie abdominale qui ne montra rien de particulier. Il me fit une ordonnance de débridat, et de cantabiline puis comme les diarrhées persistaient, il me prescrit du smecta, de l’immosel, puis de l’imodium, du panfurex, du spasfon … et ce fut ainsi de juin à août. J'avais décidemment toujours un truc de travers...

Fin septembre, il ajouta pour 3 mois renouvelable du librax, un médicament contenant un antispasmodique mais aussi... une benzodiazépine ! 

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