Il n’était pas facile de me soigner avec des remèdes chimiques et c’était là le problème, car depuis mes allergies, j'avais la hantise de prendre des médicaments. Et lorsqu'il était écrit sur la notice "risque d'allergie, oedème de Quincke" etc…, j'étais prise d'une grosse peur, une peur incontrôlable... je me mettais à avoir des palpitations, des sueurs, je m’agitais dans tous les sens … bref, ça me provoquait une véritable crise de panique et pour finir, je ne prenais pas le médicament prescrit.

 

Alors je ne faisais plus confiance qu'à l’homéopathie ou la phytothérapie, seuls remèdes inoffensifs à mes yeux. D’ailleurs, cette façon de réagir ne fit que renforcer l'avis de mon médecin et il ne cessait de me répeter que j'étais une personne hyper anxieuse, angoissée qui se faisait de la bile pour tout et rien...

 

Fin août, j'avais une oesophagite depuis quelques mois déjà, mais, cette fois-ci les douleurs étaient vraiment très fortes et l’homéopathie n’y faisait rien. Je n’arrivais plus à avaler, j'avais mal jusque dans le dos, j’en pleurais tellement je souffrais. Une nouvelle fibroscopie et des biopsies revélèrent des bactéries nommées hélicobacter-pylori. Evidemment comme j’étais allergique à la plupart des antibiotiques, il n'était pas possible de les éradiquer. J'avais cependant un traitement anti-ulcéreux et du gaviscon.

 

Au mois de septembre, je n’avais pas hésité un instant quand ma fille m'avait demandé de garder Loulou 4 jours par semaine. Quelle joie d’avoir ce petit bout de chou que j'allais voir grandir au fur et à mesure. Bien sur j’étais heureuse, je me sentais utile et ça allait m'occuper mais, il y avait un mais... j’étais très fatiguée et hyper-anxieuse !

 

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2007 - oesophagites, hélicobacters
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