Bon sang que ce sevrage était dur, c'était une véritable torture tant physique que morale !

 

J’arrivais bientôt à la fin et j’avais beaucoup de symptômes. Pourtant, je connaissais tout ça depuis longtemps maintenant, mais j'avais quand même du mal à l'accepter.

 

Un matin, j’étais réveillée depuis 4h30 et la colère était montée ; j’étais révoltée, j'avais carrément "la haine". Je devenais complètement anti médecins et anti médicaments. Mais pourquoi les médecins ne voulaient-ils pas nous croire ? Pourquoi disaient-ils que nos problèmes venaient d'ailleurs ? Et pourquoi nous avaient-t-ils prescrit ces médicaments si longtemps sans nous dire qu'un jour on souffrirait le martyre ? Pourquoi ???

Oui, j’en voulais aux médecins qui m’avaient prescrit ces médicaments, et je m’en voulais à moi aussi de ne pas avoir compris plus tôt… Tiens d’ailleurs, si j'avais écouté mon docteur je suis sure que je prendrais encore d’autres médicaments. Il avait voulu m’en prescrire plusieurs fois pendant ces 11 mois de sevrage et même après (rivotril, laroxyl, librax, seroplex). Heureusement, j’étais convaincue qu’ils n’agiraient en rien sur mes douleurs et surtout je ne voulais plus jamais prendre de psychotropes ! 

 

Maintenant je sais que les généralistes n’y connaissent rien en sevrage, par contre ils sont champions pour nous refiler des benzodiazépines !

 

11 août, j'étais extrêmement fatiguée, j’avais de nombreux symptômes, mais j'avais enfin terminé ce putain de sevrage qui restera pour moi "11 mois en enfer".

 

J'avais atteint mon objectif : zéro benzo !!

 

Fin de la 2ème partie

 

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Aout 2010 - Zéro benzo
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