Bon sang que ce sevrage était dur, c'était une véritable torture tant physique que morale !
J’arrivais bientôt à la fin et j’avais beaucoup de symptômes. Pourtant, je connaissais tout ça depuis longtemps maintenant, mais j'avais quand même du mal à l'accepter.
Un matin, j’étais réveillée depuis 4h30 et la colère était montée ; j’étais révoltée, j'avais carrément "la haine". Je devenais complètement anti médecins et anti médicaments. Mais pourquoi les médecins ne voulaient-ils pas nous croire ? Pourquoi disaient-ils que nos problèmes venaient d'ailleurs ? Et pourquoi nous avaient-t-ils prescrit ces médicaments si longtemps sans nous dire qu'un jour on souffrirait le martyre ? Pourquoi ???
Maintenant je sais que les généralistes n’y connaissent rien en sevrage, par contre ils sont champions pour nous refiler des benzodiazépines !
11 août, j'étais extrêmement fatiguée, j’avais de nombreux symptômes, mais j'avais enfin terminé ce putain de sevrage qui restera pour moi "11 mois en enfer".
J'avais atteint mon objectif : zéro benzo !!
Fin de la 2ème partie
Page précédente Page suivante (le post-sevrage) |
Aout 2010 - Zéro benzo |
© 2014 |