A la fin de la 1ère semaine j’étais à 12 gouttes de lysanxia. J’avais toujours de nombreux symptômes, mais je ne voulais pas revenir en arrière encore une fois et d’après moi ça ne m’aurait pas soulagée. Je me disais qu'il fallait juste que je diminue plus lentement, d’une petite goutte tous les 15 jours ; après je verrais.

Je retournais chez mon médecin pour une ordonnance. Cette fois ci, j’avais tenté de lui parler du manuel Ashton et du forum. Sa réponse fut plutôt décevante, non pas parce qu’il ne connaissait pas le prof. Ashton, mais parce que ça ne l’intéressait pas. D’après lui un sevrage se faisait sur 3 ou 4 mois, d’ailleurs plusieurs de ses patients avaient réussi grâce à lui donc...  Après tout, lui était médecin, donc forcément il savait ! Plus tard, il allait même me dire que les symptômes de post-sevrage ne duraient que 2 mois tout au plus. Pire, à un moment il avait osé me dire que mes symptômes n’étaient pas liés au sevrage. Alors là, j’étais vraiment outrée. Comment pouvait-on nier tout ça ?? Bref, j’avais mon ordonnance et j’allais pouvoir reprendre mon sevrage d’une meilleure façon !

 

Comme j’avais des douleurs de la tête aux pieds, je me décidais à aller voir une thérapeute manuelle trouvée par internet. Elle habitait à seulement 6 km et c’était une des conditions car je ne conduisais plus ou alors par obligation dans un rayon de 10 km. J’avais bien trop de problèmes de concentration, des maux de tête, des douleurs ; en plus je devenais complètement agoraphobe et ne sortais quasiment plus …

 

Elle était sympa et pleine de bons conseils ; ça me faisait du bien de parler avec elle. Ce jour là, elle me fit un massage complet, sur fond de musique douce, avec des huiles qu’elle préparait elle-même. Elle fabriquait également des fleurs de Bach.  Je rentrais, ravie de cette première visite mensuelle, avec mon petit flacon.

 

Tout au long du mois et même après, j’allais chercher d’autres remèdes naturels. J’essayais la phytothérapie, parfois ça marchait, parfois pas… je ne pense pas qu’il existe de recette miraculeuse, mais chacun doit trouver ce qui lui convient le mieux !

 

A la fin du mois, je plongeais encore dans le manuel Ashton et j’allais m’intéresser de plus près aux équivalences. Donc, pour mieux comprendre et faire le calcul je me basais sur les 1,5 mg de temesta que je prenais en moyenne. A mon grand étonnement je trouvais 45 gouttes de lysanxia alors que mon médecin m’en avait prescrit 20… quelle grosse erreur. Je comprenais mieux pourquoi c’était si difficile !

Mais, il était trop tard pour revenir 3 mois en arrière ; décidément, les médecins n'y connaissaient rien en sevrage !

 

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Décembre 2009 - les médecins n'y connaissent rien
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