J’avais toujours des douleurs diverses et variées et depuis longtemps déjà je m’endormais tard. Maintenant mes nuits étaient peuplées de cauchemars mais le plus douloureux c’était cette fichue colopathie. J’avais souvent l’impression qu'on me tordait et me brûlait les intestins, comme s'ils étaient à vif, je n'avais jamais eu mal à ce point là que j’avais parfois envie de m’ouvrir le ventre. Ça ne finirait donc jamais. Le sevrage était véritablement une descente aux enfers ! J'en avais marre, ras-le-bol, ras-la-casquette.

 

Oui, j’en avais plus que marre, il y a des jours j’avais vraiment envie de ne plus les prendre ces gouttes, je me disais que de toute façon ça ne pourrait pas être pire ! Heureusement qu’une petite voix me disait de patienter encore et qu’un jour tout serait terminé !! Alors, pour garder le moral, je jetais un coup d'œil derrière moi en relisant mes notes et ces 2 mots : zéro benzo !

 

Je n’avais pas envie d’aller voir mon médecin, je pense que j’étais à un stade ou je le détestais, comme je détestais tous ceux qui prescrivaient des benzodiazépines. Bref, je devais retourner le voir pour ce putain de mal au ventre. Ça faisait un bon moment qu’il ne m’avait pas vue, d’ailleurs, il pensait que j’avais terminé mon sevrage depuis longtemps. Il était toujours convaincu que le sevrage devrait être plus rapide et surtout que ça n'apportait pas tous ces symptômes. D’ailleurs, mon mal au ventre était d’après lui lié à mes diverticules. Il me prescrit du spasfon et du poly-karaya...

 

J’avais vraiment trop mal, et même le spasfon ne me soulageait pas, je pris rendez-vous avec la gastro…

 

Mon nouveau symptôme s'appelait : syndrome du colon irritable !!

 

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Juillet 2010 - syndrome du colon irritable
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