J’étais très fatiguée en ce début de mois. Il faut dire que les symptômes étaient plus que nombreux ; j’avais des maux de têtes, des brûlures dans les tempes, des acouphènes très forts, des douleurs articulaires et musculaires, des démangeaisons un peu partout, des boutons et rougeurs dans la bouche, la langue qui se « dépapillait », j’avais des spasmes et des tics, j’étais irritable, les odeurs me donnaient la nausée, les lumières et les bruits m’agressaient, je devenais complètement agoraphobe sans oublier les nuits blanches que je ne comptais plus.

 

Honnêtement, je ne savais pas si j’allais pouvoir continuer comme ça encore très longtemps, lorsqu’un autre problème pointa son nez. Moi qui n’avais pratiquement jamais eu de problèmes avec les dents, je ressentais de vives douleurs et pris rendez-vous rapidement chez le dentiste qui n’avait pas du me voir depuis 5 ou 6 ans.

 

A ce moment là, je pensais, « il ne manquait plus que ça ! ».

 

Oui que ce sevrage était difficile. J’avais même du arrêter de garder mon petit-fils les mercredis tellement j’étais fatiguée et mal en point …

 

Le dimanche 21, j’étais extrêmement fatiguée et j’avais depuis quelques jours des palpitations en continu et des douleurs dans la poitrine. Mon mari s’inquiétait et finit par appeler le 15. L’urgentiste m’avait fait un électrocardiogramme à la maison et me fit emmener en ambulance à l’hôpital. J’y passais l’après midi où l’on m’examina de la tête au pied. Un médecin était venu avec les résultats et me rassurait … j’étais juste épuisée ; j’avais presque honte et m’excusais.

 

C’est clair que j’étais complètement épuisée, fragilisée par tant de symptômes.

 

Quelle folie que ce sevrage ! Mais, qui pourrait croire tout cela ?

                 

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Mars 2010 - fatigue extrême !
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