Je continuais donc mon sevrage beaucoup plus lentement et je ne diminuais plus que par demi-gouttes. Malgré tout, même de cette façon, les symptômes étaient bien là, et ils étaient terribles. Il m’arrivait souvent de me demander si ça valait vraiment la peine de souffrir autant ?? Et puis je m’accrochais en regardant le chemin parcouru.

 

Vers le début du mois, je m’étais réveillée en pleine nuit, en nage… j’étais en train de m’étrangler, de m'étouffer, je n’arrivais plus à avaler. Je pensais que c’était encore un coup de mon œsophage, car souvent lorsque j’avais une oesophagite j’avais mal jusque dans la gorge. Non, là c’était différent, j’avais un problème de déglutition. Et ce symptôme relativement pénible allait revenir souvent dans le mois.

 

J’étais extrêmement fatiguée, les douleurs étaient toujours présentes, plus ou moins fortes, et je commençais à faire des cauchemars de plus en plus intenses. Je pensais à papa disparu depuis tant d’années et comme il me manquait ! Et puis toute mon enfance, toutes mes misères, tout remontait à la surface, tout ce que j’avais enfoui depuis si longtemps. Et puis il y avait des trucs « bizarroïdes ». Tout ceci me réveillait en pleine nuit. Mon Dieu que c’était dur, trop dur !!!

 

A la fin du mois, je n’étais plus qu’à 4 gouttes, et je trouvais que ça devenait de plus en plus difficile et surtout qu'il était long ce sevrage.  C'était vraiment très dur mais je m’accrochais.

 

Je devais garder mon objectif que j’avais noté en gros sur mon petit cahier : ZERO BENZO !

 

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Mai 2010 - d'autres symptômes
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